Pablo, qui es-tu, et que fais-tu chez SAPOVAL ?
Je suis Pablo, Office manager chez SAPOVAL.
Je m’occupe de toute la partie gestion et activités support de l’entreprise : je gère et coordonne toute la partie administrative et financière, ainsi que les ressources humaines avec deux autres collègues dans le service.
Il s’agit de faciliter et de fluidifier l’activité technique de l’entreprise en déchargeant les profils ingénieurs et techniques de toute la partie administrative.
Le projet SAPO’FIX en Belgique. Qu’est-ce que c’est ?
Nous avons été choisis comme sous-traitant de l’entreprise John Cockerill pour installer notre procédé SAPO’FIX sur une station d’épuration en Belgique, gérée par l’intercommunalité IDELUX.
Mon travail commence à partir de la matérialisation du contrat de sous-traitance : Une fois que la partie commerciale s’est mise d’accord avec le donneur d’ordre sur les conditions financières et techniques du projet.
Quelle a été ton intervention ?
Nous avons commencé par travailler sur les aspects RH et financiers de la relation entre SAPOVAL et John Cockerill. Enfin, et plus généralement, le service a apporté un appui à la relecture des différents contrats.
C’était le premier contrat réalisé en dehors de la France pour l’entreprise, nous avons donc eu un gros travail administratif pour adapter nos pratiques avec l’administration d’un autre pays, ici la Belgique.
Nous avons commencé par nous renseigner sur la législation en vigueur : travailleur détachés et formalités administratives pour envoyer une équipe faire les travaux en Belgique.
Nous nous sommes renseignés sur le fonctionnement des marchés publics en Belgique : l’entreprise doit être agréé par le gouvernement Belge pour pouvoir répondre à un appel d’offre.
Comment l’agréation pour les marchés publics fonctionne ?
On demande l’agréation pour une classe d’affaire, une catégorie d’activité pour une durée de 5 ans.
La classe fixe le montant maximal de l’affaire que l’on peut faire en répondant à un appel d’offre qu’on peut faire en une fois. Pour obtenir l’agréation pour les autres classes, il faudra demander une autre agréation, la plus haute étant 5 millions d’euros.
Nous avons ainsi obtenu l’autorisation d’installer notre solution sur le sol Belge. Et avons pu le justifier à notre partenaire et à la collectivité IDELUX.
Peux-tu décrire la solution SAPO’FIX en une phrase ?
Le SAPO’FIX c’est une solution de pré-traitement des graisses dans le but de les rendre plus absorbables par des stations d’épuration.
Qu’est-ce que tu as le plus aimé faire dans ce projet ?
La découverte d’un nouvel environnement, et appréhender les obligations règlementaires à l’export.
Qu’est ce qui a été le plus difficile pour toi ?
C’était la première fois donc ça a pris du temps !
Trouver les bons interlocuteurs, le temps d’être rompu à la manière de voir les choses dans le pays en question. Par exemple, un mois après avoir contacté une 1ère personne en Belgique, je suis tombé sur une autre personne qui nous a montré comment accélérer les démarches pour être dans les temps impartis pour le démarrage du chantier.
Autre exemple, pour fournir l’extrait de casier judiciaire de l’entreprise, il fallait faire une demande au ministère Belge pour que lui fasse une demande au ministère français. L’entreprise a uniquement un droit de consultation.
Qu’est-ce que tu ferais autrement maintenant ?
Je me planifierais plus du temps pour anticiper, et se préparer en amont pour toutes les actions du service.
Un mot pour conclure ?
On pense souvent que les barrières commerciales à l’export sont les barrières de production. Les barrières administratives sont finalement bien plus importantes.
Nous sommes maintenant prêts pour travailler sur d’autres projets en Europe !